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Mon autisme

Archive : tous les articles

Les tiroirs....

Et puis, ben y'a les autres aussi...

Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack
Le bonheur
Hier soir, je me posais une question: la conscience n'est-elle pas la mère de la souffrance?
Le bonheur, nous souhaitons tous, le plus naturellement du monde, y accéder, mais si nous l'avions, en serions-nous conscients?
Si, par je ne sais quel magie, tout malheur avait disparu de nos vies, serions-nous heureux pour autant? Nous rendrions-nous compte de ce fait?

Bah je crois que non... On s'habitue à tellement aux choses qu'il se pourrait bien que, complètement baigné dans le bonheur, nous ne l'apprécions plus!
Alors en ce cas, les mauvaises choses sont nécéssaires aux bonnes, non? Juste histoire d'en suggérer le poids au moins...
Par exemple: un gars qui n'est jamais tombé malade se rend-il vraiment compte de sa chance ou ne pourra-t-il l'appréhender que lorsqu'il connaitra la souffrance incombant à la maladie?
On peut imaginer bien sûr, par comparaison avec les autres, mais encore une fois, la juste valorisation de son propre bonheur ne dépendra que de la connaissance que l'on a du malheur, n'est-ce pas?

Enfin voilà l'idée principale d'un questionnement qui m'a ammené à me demander s'il fallait vraiment chercher le bonheur...
En fait, je crois bien que non car il sera toujours au dépend de quelqu'un ou quelque chose pour que nous puissions saisir le plaisir y attenant...

Finalement, on peut peut-être dire que le vrai bonheur est de ne pas avoir à le rechercher... et que cela est en totale contradiction avec ce que nous inculque notre mode de vie, notre société qui, en définitive, ne peut que trouver en le malheur qu'une nécessité!

Mwarf...

EDIT: lool, bah c'est bidon en fait, ça revient à dire que le bonheur des uns fait le malheur des autres, loooooooooooool
Bah pas grave, je le laisse quand même cet article ^__^
Ecrit par Nihilism is the chapel!!, le Vendredi 30 Mars 2007, 15:57 dans la rubrique "De...".


Commentaires :

  Balkiara
Balkiara
21-05-07
à 16:38

Ton article est tout à fait génial et si j’ai tardé pour répondre c’est par manque de temps.

Je suis d’accord avec toi, lorsque l’on possède quelque chose on s’y habitue tellement qu’au fil du temps on ne le voit plus. Je pense qu’il en est de même pour le bonheur ! Celui qui vit dans le bonheur depuis toujours ne s’en aperçoit même plus, et souvent il est persuadé que c’est mieux chez le voisin, ou encore qu’il est le plus malheureux de la planète !!!

L’être humain est devenu nombriliste et ne voit que son cas personnel. S’il prenait la peine de regarder autour de lui, peut-être prendrait-il conscience qu’il a tout pour être heureux et qu’il ne sait pas s’en contenter. Il ne voit pas ceux qui ont faim et d’ailleurs, il ne l’imagine même pas puisqu’il a toujours quelque chose dans son assiette. Mais le jour où son assiette sera vite, il regrettera les années d’abondance et là il prendra enfin conscience qu’il était heureux avant.

Tu as pris l’exemple de la maladie, pour ma part j’aime bien prendre celui des méditerranéens. Toute l’année ils vivent en bord de mer et ont majoritairement un temps ensoleillé. Et bien, la plupart d’entre eux ne profitent même plus de la plage, ne voit plus la mer avec ses vagues… alors que le nordiste, lorsqu’il s’y rend en vacances apprécie grandement ces semaines à profiter des rayons du soleil, à contempler la mer…

En fait, l’être humain a toujours envie de ce qu’il n’a pas et comme tu le dis si bien, il ne sais pas profiter de ce qu’il possède. Alors, le bonheur est à la portée de tous, il suffit de le saisir. Il n’est nul besoin de richesse matérielle pour être heureux, mais les richesses intellectuelles, psychologiques, amicales… sont suffisantes !

Alors, s’il ne faut effectivement pas chercher le bonheur, il faut savoir de le voir, le détecter car bien souvent il fait partie de notre vie et on ne le voit pas. Celui qui « vole » le bonheur de son voisin ne pourra pas en profiter aussi pleinement, car chaque individu est unique et ne perçoit pas la même chose. Ce qui satisfait, réjouit et contente l’un ne satisfera, ne réjouira et ne contentera pas l’autre.

Il faut savoir ne pas s’obstiner à vouloir ouvrir une porte fermée alors que celle d’à côté est ouverte !

Je terminerai avec cette phrase du Dalaï Lama :

 "La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons."


  Le-Veilleur
Le-Veilleur
09-07-07
à 22:57

Re:

C'est si vrais...